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vendredi, février 24 2012

Sony PRS-T1, un nom dur à porter et l'objet mystère

C'est sur, ça cogne moins que Kindle. L'autre grand défaut de cette liseuse est son prix (145 euros). Par un coup de chance, je l'ai trouvé sur pixmania pour 120 euros, frais de port compris, le seul inconvénient étant que c'était un produit dont l'emballage avait pris un choc. Morale de l'histoire: si un bout de carton vaut 25 euros, je deviens écolo moi! A bas les emballages, vive le naturisme! Morale de la morale, je suis déjà écolo, je blaguais. Alors, si vous vous rappelez l'enchainement palpitant des évènements, j'avais du attendre toute une journée ouvrée entre la commande chez l'amazone, et la livraison du Kindle. A l'évidence Pixmania ne fait pas aussi fort que l'amazone à la légendaire vivacité il a fallu deux jours ouvrés complets, oui ma bonne dame, je suis complètement furax. Néammoins, deux jours ouvrés, ça n'est pas si mal, et je déballe avec contentement mon nouveau precious, le Sony PRS-T1... il va vraiment lui falloir un autre nom à celui-là. Entre temps, j'ai appris à faire tout un tas de choses qui vont bien me servir. On ne sait jamais quand une société peut déposer le bilan, être revendue, abandonner un secteur d'activités, revendre une partie de son activité, j'ai donc décidé que je débarasserai systématiquement chaque ebook de ses drms avant de le charger sur la liseuse, afin de conserver ma bibliothèque de façon pérenne. A titre d'exemple, j'avais acheté des jeux sur Yahoo! Games en 2002; souhaitant y jouer en 2008, j'ai voulu les télécharger à nouveau - impossible, la filiale jeux de Yahoo! était maintenant gérée par un nouveau prestataire de services, avec des morceaux de drm dedans, ce qui fait que je n'avais pas accès à mes jeux, aucun drm n'ayant jamais été généré à mon nom, ni aucune clé ou mot de passe ne m'ayant jamais été communiqué. Six ans, une bien courte durée de vie, qui donne à réfléchir.

Je ne vais pas m'étendre dessus, c'est exactement ce que j'avais prévu, en lisant des bancs d'essais, et en m'inspirant de ma semaine avec le Kindle. J'adresse trois reproches seulement au Sony:

  1. Le plastique qui entoure l'écran est relativement brillant, et il est envisageable que des reflets puissent légèrement distraire le lecteur.
  2. Pas de gestion des répertoires. Qu'est-ce que c'est que cette notion branquignole de "collections" sur tous ces engins. Je comprends bien qu'il s'agit de l'exact concept des "tags" (de ce blogue, par exemple), néammoins le répertoire sert à ranger, pas à cataloguer, et ranger, c'est pas mal, une fois qu'on a plusieurs dizaines de bouquins. Tartuffes! Sapajous!
  3. Enfin, ce modèle fonctionne sous Android, le système d'exploitation libre (plus ou moins), et Android est probablement conçu pour des machines un peu plus puissantes - quoiqu'il s'agit peut être simplement de la latence de l'e-ink. J'ai l'impressions que les menus le fatiguent un peu plus que ceux du Kindle. En lecture c'est kif-kif.

Je recommende donc fortement cette liseuse, c'est probablement la meilleure du marché à ce jour, pour les points suivants que je résume brièvement:

  1. La plus légère, donc celle qui fatigue le moins les poignets, à la lecture. Je n'ai pas pesé de bouquin, mais elle est moins lourde que n'importe quoi sauf un poche de 200 pages, à mon avis.
  2. L'écran tactile - un clavier physique laisserait moins de traces de doigts, mais serait plus lourd. Je préfère la nettoyer de temps en temps. Pas de clavier (Kindle 4), c'est la galère, même pour simplement consulter le dictionnaire (12 pressions des flèches directionnelles pour lire la définition d'un mot, en moyenne).
  3. Le standard epub. Amazon s'oriente très clairement vers un modèle archi-fermé, s'inspirant à l'évidence des travers de Microsoft, et de ses visées anti-concurrentielles et monopolistiques.
  4. Pour tout le reste, c'est honnêtement égal d'un point de vue technique entre le Kindle, le Sony et le Kobo.

Et maintenant.... mesdames, messieurs, petits enfants, chiens, chats, veaux, vaches et cochons....

L'objet mystère! Celui qui me dit ce que c'est sans tricher, ... joue de la musique (indice, indice!).
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Et si je vous dis que ça marche avec mon nouveau joujou, que voici-dessous (ne regardez pas tout de suite, petits tricheurs!):
























































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Vous sèchez toujours lamentablement? C'est un capo, et ça sert à faire plaisir à mon papounet en ne chantant plus, je cite, "d'une voix de fausset". On le pince sur le manche, et il bloque les cordes, rendant de fait le manche plus court, et la tonalité dans laquelle on joue, plus élevée, en gardant exactement les mêmes positions de doigts, et c'est bien pratique quand on n'a pas la tessiture adaptée à une partoche donnée.

Liseuses électroniques - grille de lecture

Voilà une semaine que j'ai acquis, un (petit) peu en coup de tête, un Kindle 4, après deux jours passés à me renseigner, et à explorer mes motivations, que voici:

  • La jalousie envers ma petite soeur. De quel droit s'autorise-t-elle à frimer avec sa troisième liseuse déjà, alors que je n'en ai jamais possédé ne serait-ce qu'une, celle-là?
  • Près de 45 mètres linéaires de Billy d'Ikea, remplies à gerber[1], menacent l'intégrité structurelle de mon home sweet home, les parpaings s'prennent des pains, le placo n'aime pas trop et l'plancher va craquer. C'est soit la liseuse, soit l'autodafé.
  • Une fois la bestiole en poche, soit l'on est gugusse d'une centaine d'euros délesté par les sirènes du consumérisme, soit l'on s'en sert. Je joue sciemment de cette vanité qui me veut odysséen, pour diminuer la part de mes passe-temps qu'occupent la BD, le film et la série, que mon éducation petit bourgeoise veut plus néfastes à la mens sana. Cela se discute, mais l'on ne se refait pas.
  • Dans le même registre que le point ci-dessus, ma production intellectuelle avoisinant le zéro absolu, j'espérais que la liseuse me pousserait à la fiche de lecture. De ce point de vue c'est à moitié réussi, sur deux livres achevés, et deux à moitié, j'ai réalisé deux moitiés de fiches de lecture, et deux quarts. La fiche de lecture n'est pas l'essai publié chez la Pléiade, mais il faut bien (re)commencer quelque part, lorsqu'on approche la quarantaine et que le cerveau n'est plus moteur, mais s'est alangui.
  • Une envie d'explorer un peu plus l'histoire (c'est un bien grand mot, vu mes genres favoris) littéraire que je ne le fis plus jeune.
    Le seul effet de mode auquel je cédai fût une propension navrante à la cigarette qui fait rire, il y a bientôt vingt ans. Les fringues de la saison, le dernier Goncourt, le jeu vidéo qui vient de sortir, très peu pour moi. S'il s'agit donc de lire des auteurs plus anciens, il en est quantité que je n'ai jamais lu, quantité dont je n'ai seulement jamais entendu le nom, et l'alliance historique de la liseuse, et du domaine public, nous permet enfin de lire ces auteurs dans des conditions de confort - l'écran rétroéclairé n'est vraiment pas adapté à la lecture - et éthiques acceptables: s'il est normal de rémunérer un éditeur pour lire Shakespeare, il est en revanche étonnant qu'il réalise moult bénéfices à cette occasion. Shakespeare faisant partie du domaine public, il devrait pour des raisons citoyennes et morales, être disponible à prix coûtant. C'est chose faite! On acquiert la liseuse, et l'on peut lire Shakespeare à prix coutant, par exemple ici.
    Cela peut paraître - et ça l'est - radinisme de ma part, il n'empêche qu'un problème plus global se développe ici, la main mise de sociétés de droit privé sur notre héritage culturel commun. Les musées nous font payer, et c'est légitime, leur visite - mais, et il s'agit d'un mais majeur, les musées ne sont pas censés dégager un bénéfice - il s'agit bien de notre patrimoine à tous, et il est immoral qu'une entité privée s'en serve pour dégager un bénéfice.

Une semaine après l'arrivée du Kindle 4, voici quelques notions, à présent éclairées par la pratique de la liseuse, qui m'avaient jusqu'alors echappées:

  • Les répertoires. Si l'on souhaite conserver des centaines de livres sur une liseuse, il serait agréable de disposer d'un arbre de répertoires, comme sur nos PCs. Le Kindle ne le permet pas, il permet seulement un seul niveau de répertoires.
  • Le dictionnaire, surtout lorsqu'on lit des livres en langues étrangères, est un atout précieux. A raison de 29 lignes de 10 mots (mes préférences), il faut en moyenne douze pressions d'une touche directionnelle du Kindle 4 pour obtenir la définition requise. A l'aide d'une liseuse à écran tactile, il faut en moyenne (essayez de deviner)... une pression pour obtenir la définition.
  • Les notes. Si l'on est purement lecteur, peu importe. A partir du moment ou l'on souhaite créer ne serait-ce que dix notes pour un livre, le clavier du Kindle 4 est insupportable. L'usage des ordinateurs, des tablettes, des téléphones portables, nous a habitué - et cela depuis la regrettée machine à écrire - au paradigme "une touche, une lettre". Il n'y a guère que pour entrer un high-score sur une borne d'arcade, que l'onai utilisé ce système rétrograde consistant à se déplacer sur un clavier virtuel à l'aide des touches directionnelles. La encore, à l'aide d'un écran tactile (ou d'un clavier physique, comme par exemple sur le Kindle 3), c'est une pression / une lettre.
  • Le marque-page. Point n'en est besoin sur le Kindle, tous les livres restent ouverts à la dernière page compulsée. D'autres liseuses procèdent différemment.
  • L'absence de reliure. Pas besoin de lire en biais ou de briser la tranche du livre pour l'ouvrir en grand.
  • Les boutons latéraux pour changer de page. Ils sont très agréables. En ce qui concerne le Kindle 4, associés à son poids plume de 170 grammes, ils rendent la lecture bien plus agréable que celle d'un livre. Je peux lire et tourner les pages d'une seule main dans quatre positions différentes, et cela avec les deux mains, ce qui rend la fatigue musculaire absolument négligeable.

Par au-dessus, page suivante par contraction de l'hypothénar en appui sur le pouce:

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Par en-dessous, page suivante par faible mouvement de l'index (difficile), ou déplacement et pression du majeur (facile):

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Latéral, page suivante par pression du pouce ou du majeur (grandes mains) - c'est la position la plus fatigante:

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Par en-dessous, page suivante par appui aisé du pouce:

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  • Les capacités sans-fil. La 3g est un pur gadget. A qui veut-on faire croire qu'il n'est pas possible de charger assez de livres dessus à la maison, pour ne pas avoir besoin de capacités de connexion une fois à l'extérieur. Ou bien faut-il _réellement_ charger ce livre précis, à ce moment précis, dans la queue de la boulangerie entre madame Michu et monsieur Ibrahim? Même si l'on part en vacance, il est possible de mettre 200 livres sur la liseuse pendant l'année, à fins de ne pas avoir besoin de réseau pendant les dites vacances.
    Le wifi est justifié, moyennant un caveat. Il est peu pratique de chercher un livre depuis le Kindle, mais aisé de chercher un livre depuis son PC sur le site de l'amazone, et de le faire envoyer sur son Kindle.
  • Les boutiques. Ils semblent qu'elles soient aussi mal fichues les unes que les autres, et d'ailleurs c'est un constat global concernant la majeure partie d'internet: la recherche par chaîne de caractères exacte est rarement implementée d'une façon donnant satisfaction. Si je cherche "Benjamin Button", je ne suis pas interessé par "Benjamin Franklin" et inversement. Une exception notable: kobobooks. A titre personnel, cela me met dans une colère noire lorsqu'un programme informatique s'imagine pouvoir mieux que moi savoir ce que je cherche. Les chaînes de caractères, c'est pas pour les cochons, n.f.: femme guerrière résidant sur les rives de la Mer Noire. Le site de la fnac est infect, il faut tous les trois clics indiquer que l'on souhaite exclusivement des ebooks, pour ne pas se voir proposer des livres brochés, quand à son choix en langue anglaise, il est déplorable. Le site de Sony n'est pas encore implémenté en France, et celui de Virgin n'a aucun choix, en aucune langue que ce soit.
    Je reviendrai peut-être sur les sites immatures dans le futur, sous réserve de progrès de leur part et d'intérêt de la mienne. En attendant, voici quelques recherches effectuées pour me donner une idée sur les deux sites adultes:

Michael Moorcock (en langue anglaise)
sur kobobooks.fr : 12 livres de 6.94€ à 7.48€
sur amazon.fr: 13 livres de 6.01€ à 8.28€, dont 8 résultats abracadabrants

Raymond Feist (en langue anglaise)
sur kobobooks.fr : 28 livres de 4.91€ à 13.26€
sur amazon.fr: 34 livres de 4.39€ à 13.18€, dont 8 résultats abracadabrants

Theodore Sturgeon (en langue anglaise)
sur kobobooks.fr : 4 livres à 5.99€
sur amazon.fr: 7 livres de 1.07€ à 5.99€

Arsene Lupin (en langue française)
sur kobobooks.fr : 14 livres de 1.99€ à 12.99 dont 1 résultat erronné
sur amazon.fr: 7 livres de 0.89€ à 12.99€ dont 1 résultat erronné et 2 résultats abracadabrants. Impossibilité de choisir "en français", mais possibilité de choisir des catégories (policier & thriller) dont l'intitulé, en français dirige vers des proses en la langue de Molière.

Harry Turtledove (en langue anglaise)
sur kobobooks.fr : 65 livres de 0.73€ à 13.79
sur amazon.fr: 81 livres de 0.73 à 15.52€ dont 8 résultats abracadabrants.

L'un dans l'autre, c'est assez similaire, avec peut être (pour mes goûts particuliers), un léger avantage tarifaire à l'amazone. En revanche, Kobobook fournit tous ses livres sous un format certes propriétaire, mais accessible à tout fabriquant de liseuse, le epub avec des DRMs Adobe. Amazon utilise un format à lui propre, il n'est aucune garantie de pouvoir lire ses livres sur une autre liseuse dans le futur, même si aujourd'hui l'on y arrive.

En conclusion, à l'aune de mes aventures ebookiennes, s'il me fallait choisir une liseuse à nouveau (ce qui n'est pas proscrit, Amazon permettant le retour du Kindle dans le mois suivant l'achat), je m'orienterais vers une PRS-T1 de chez Sony. Le poids est encore un tout petit peu plus léger que le Kindle 4, et largement en dessous celui du Kindle Touch. Elle dispose de boutons physiques pour les pages précédentes et suivantes qui, quoi que moins avantageusement placés que ceux du Kindle 4, permettent probablement la lecture d'une main. Son écran est tactile, ce qui permet une réelle utilisation du clavier, à fins de prendres des notes et d'utiliser les dictionnaires. Mon deuxième choix serait la Cybook Odyssey, un peu plus lourde et jolie que la Sony. Troisième ex-aeco, les Kindle et Kobo Touch, puis quatrième le Kindle Tou...t court. Les autres lecteurs sont anecdotiques en France, et ne sauraient être sérieusement recommandés.

Notes

[1] gerber: v.t. du premier groupe. Mettre en piles des charges, généralement sur des palettes, avant stockage. A quoi pensiez-vous?

mardi, février 21 2012

La désastreuse politique d'Amazon concernant la recharge du Kindle - une solution potentielle

Comme tout un chacun le sait, l'amazone ne fournit pas de chargeur mural pour son petit bijou, le Kindle. Comme je le faisais remarquer dans mon précédent billet, le cable usb du kindle fonctionne très bien avec mon téléphone androïd, et juste retour des choses, l'adaptateur mural du dit téléphone charge le Kindle avec brio. Et voilà quinze euros d'économisés.

Si vous vous y risquez, et que vos deux appareils ont une prise miniUSB (celle du Kindle), il suit que le voltage doit être compatible avec le standard USB, soit 5V. La seule différence possible est celle de l'ampérage. Je n'ai pas réussi à trouver les spécifications du Kindle, mais l'adaptateur de mon téléphone donne du 0.7A, et le standard USB est censé être de 0.5A; en général un sur-ampérage charge les batteries plus vite, tandis qu'un sous-ampérage peut soit les charger plus lentement, soit ne pas parvenir à les charger. Néammoins ces manipulations s'effectuent comme d'usage, à vos risques et périls.

Kindle surprise

J'étais tranquille, j'étais peinard, je lisais Queen of Sorcery, lorsque l'facteur a sonné à la porte. Il s'est approché de moi, et il m'a dit comme ça: "mon pote, j'ai un Kindle dans ma hotte". Nonobstant cette familiarité pour le moins surprenante et le fait que c'est le père Noël qui arbore la hotte, tandis que le facteur est, lui, plus partial envers la sacoche, je lui décochai mon plus radieux sourire hypocrite avant d'empocher mon precious tout en balbutiant quelques vagues remerciements. Il faut dire que l'amazone qui m'avait expédié l'objet du fond de sa jungle vauclusienne, s'il faut en croire l'étiquette apposée sur le dit paquet, est connue pour ses lenteurs, et que mon impatience atteignait le plafond du comble paroxystique de son zénith, étant donné que j'avais tout de même commandé l'objet samedi soir, et que nous sommes déjà mardi! Un jour ouvré complet! Maudite amazone!

Voila à quoi ressemble le paquet, puis quelques images qui, si vous les imprimez et les disposez les unes derrière les autres, puis, les maintenant fermement d'une main, et les feuilletant rapidement du pouce de la main opposée, vous permettront d'obtenir une représentation quasiment cinématographique de l'ouverture de l'animal:

Le paquetSystème d'ouvertureOuverture 1Ouverture 2Paquet ouvertLe fond du paquet ouvertLe rabat

Lorsqu'ils indiquent:

Sans souci

ils sont semble-t-il, dans le vrai. Tout cela était trop facile, et d'ailleurs, quand j'étais petit, ils nous fallait faire quinze kilomètres dans la neige, pour aller quérir les paquets au bureau de poste, et leur ouverture requiérait l'utilisation d'un marteau, d'un tournevis et d'un vilbrequin, mais the times they are a-changin'.

Voici, enfin, ce que l'on trouve à l'intérieur de ce joli paquet:

Le contenu

Première remarque, voici le cordon USB/MiniUSB de mon téléphone androïd (le Nexus S, pour les curieux), en noir, ridicule à côté de celui du Kindle (en blanc), près de deux fois plus long:

Cable usb

Celui du téléphone était beaucoup trop petit, et je n'aurai jamais la nécessité de brancher les deux appareils à la fois, ce Kindle fait d'une seule pierre deux coups. C'est un Kindle 4, et non pas un Kindle multi-touch, mais il fait multi-mouche, ce qui n'est déjà pas si mal. Je range le nain d'ébène, pour réserver mes sentiments au géant d'albâtre. Avant de passer au precious lui-même, reste à appréhender les deux petits imprimés, ce que je vous épargne. L'un d'entre eux, le blanc, est la garantie; quand à l'autre, le marron, c'est un mode d'emploi si indigent que Coluche pourrait lui servir une soupe. Le vrai mode d'emploi se trouve sur l'engin lui même. Je branche l'engin qui s'allume d'une jolie lumière ambrée sur la tranche puis me gratifie d'un splendide écran de démarrage, avant de m'inviter à choisir une langue pour les menus de l'appareil, et à entrer une clé wifi pour mon réseau freebox qu'il détecte aussitot. Une fois la clé entrée, il m'invite à aller sur le Kindle Store, et moins de cinq minutes après avoir déballé l'engin, je suis en train de lire The Lost World de Conan Doyle, pour la modique somme de zéro euros (le livre est à présent libre de droits, étant donné son age), pour la première fois de ma vie en anglais.

Apparemment l'appareil a besoin de charger trois heures, je m'amuse donc un petit peu avec, tant qu'il est connecté au PC. A l'aide du navigateur intégré, je vais sur le site du projet Gutenberg, et je télécharge Gods of Mars, à l'aide du PC je charge le premier volume, A Princess of Mars, dans le dossier "Documents" de mon Kindle, qui apparait sur mon ordinateur sans plus d'efforts que de l'avoir connecté auparavant à l'aide du cable usb.